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3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 13:46

L'église de Fillé (72) est dédiée à Saint Martin de Vertou et sa première mention apparaît en 1233 dans le cartulaire de la Couture (Ecclesiam de Filleio). C’est un bâtiment aux éléments architecturaux hétéroclites allant du XIème siècle au XXème siècle. Les traces les plus anciennes du bâtiment sont visibles sur le pignon ouest et correspondent à un appareillage que l’on peut sans doute placer au XIème siècle ou au XIIème siècle. Le chevet avec ses trois contreforts est plutôt du XIIIème siècle. On sait que vers 1735 les habitants sont convoqués car la fabrique doit refaire la pointe du pignon qui menace de s’écrouler. Puis la Libération de 1944 a provoqué un grave incendie; les troupes américaines ont tiré sur le clocher pour y déloger d’éventuels soldats allemands. L’édifice a alors entièrement brûlé.

 

 

La Vierge à l'Enfant de l'église de Fillé (Sarthe)
La Vierge à l'Enfant de l'église de Fillé (Sarthe)
Extrait cadastral de 1844 avec l'ancien presbytère à droite de l'église et le cimetière au devant de l'église.

Extrait cadastral de 1844 avec l'ancien presbytère à droite de l'église et le cimetière au devant de l'église.

Le chevet avec les classiques trois contreforts (XIIIème siècle)

Le chevet avec les classiques trois contreforts (XIIIème siècle)

Appareillage roman sur le pignon ouest.

Appareillage roman sur le pignon ouest.

Source : AD72

Source : AD72

L'église de Fillé après l'incendie d'août 1944 (cliché Gaignon).

L'église de Fillé après l'incendie d'août 1944 (cliché Gaignon).

La statue qui nous intéresse ici a réussi à passer au travers de ces destructions. Il s'agit d'une Vierge à l'Enfant en terre cuite d’une hauteur de 1,30 m. et qui a été classée le 16 juillet 1908. On sait qu’en 1761 il existait un autel de la Vierge, mais nous n’avons pas pour le moment trouvé de document attestant la présence de cette terre cuite au XVIIème siècle dans l’église. Il est cependant tentant de penser qu’une œuvre d’une telle qualité soit issue d’un don fait par un personnage riche. Or à cette époque à Fillé, le personnage de haut rang est Jean Leboindre, bourgeois du Maine, conseiller au Parlement de Paris, entre 1647 et 1651, puis exilé en province au moment de la Fronde. Il revient à Fillé dans les années 1650 pour s’occuper de son domaine du Gros Chesnay.

La Vierge à l'Enfant de l'église de Fillé (Sarthe)
La Vierge à l'Enfant de l'église de Fillé (Sarthe)
La Vierge à l'Enfant de l'église de Fillé (Sarthe)
La Vierge à l'Enfant de l'église de Fillé (Sarthe)
La Vierge à l'Enfant de l'église de Fillé (Sarthe)

On peut, sans modestie aucune, parler de véritable œuvre d’art. Elle est attribuée à Charles Hoyau, sculpteur décédé en 1644. On sait peu de choses sur lui mais on reconnaît dans plusieurs œuvres du Maine son savoir faire. Plusieurs de ses sculptures, dont certaines sont signées, se trouvent encore dans la Sarthe : la plus célèbre d’entre elles est la Sainte Cécile jouant de l’Orgue et visible dans la cathédrale du Mans. Mais on rencontre d’autres statues à Cérans-Foulletourte, La Flèche, Marolles-les-Braults, etc.

Pour de plus amples renseignements sur la statuaire en terre cuite du Maine, il est conseillé de se rendre sur le site "Sculptures en terre cuite du Maine".

Sainte Cécile (cathédrale du Mans)

Sainte Cécile (cathédrale du Mans)

Sainte Cécile, détail (cathédrale du Mans)

Sainte Cécile, détail (cathédrale du Mans)

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3 mars 2024 7 03 /03 /mars /2024 12:22

La métairie de la Livardière à Fillé sur Sarthe (Sarthe)

 

1676 : Pierre Paigeot, marchand demeurant au château du Grochenay, procureur de Jean Leboindre (conseiller au Parlement, seigneur du Grochenay, Fillé, Spay, Buffes, la Beunêche et autres lieux) passe le bail de la métairie de la Livardière à Fillé à Pierre Benoist, laboureur.

Le locataire doit payer 200 livres par an.

 

Laboureur (n. m.) : Terme qui revient très fréquemment dans la région de La Suze alors que le mot « métayer » est peu utilisé. Le laboureur est un exploitant agricole qui est plus important que le bordager ; il exploite une métairie.

 

Métairie (n. f.) : grosse ferme exploitée par un métayer ; elle est plus importante qu’un bordage. Dans la région de La Suze, ce n’est pas le faire-valoir qui différencie une métairie d’un bordage mais plutôt la superficie, la métairie occupant une plus grande superficie.

Acte de bail de 1676 (Source AD72)

Acte de bail de 1676 (Source AD72)

1693 : Françoise Bechefert, veuve de monsieur Leboindre (doyen au Parlement, seigneur du Grochenay et autres lieux) demeurant à Paris paroisse de St Sulpice, passe le bail de la métairie de la Livardière à Fillé à Jean Blanchard, laboureur.

Le locataire doit payer 200 livres par an et fournir 1 couple de chapons paillés à la Toussaint portés au château du Grochenay.


 

1735 : Marie Françoise Catherine Doujat, femme de Jean Baptiste Leboindre (conseiller en la grande chambre du Parlement de Paris, chevalier, seigneur du Gros Chesnay, Buffes, Spay, Fillé, la Beunêche, Vauguion et autres lieux), demeurant à Paris rue et cul de sac Saint Dominique quartier Saint Michel paroisse Saint Jacques du Haut Pas, passe le bail de la métairie de la Livardière à Fillé à Pierre Tuffière, laboureur.

Le locataire doit payer 160 livres par an. Il doit fournir 6 bonnes poulardes grasses à Noël rendues au château du Gros Chesnay.


 

1741 : Jean Joseph Leboindre, chevalier, baron de la Beunêche, seigneur du Grochenay, Buffes, Spay, Fillé, Vauguyon et autres lieux, conseiller au Parlement, demeurant rue St Dominique, quartier St Michel, paroisse St Jacques du Haut Pas, passe le bail de la métairie de la Livardière à Fillé à Pierre Tuffière, laboureur.

Le locataire doit payer 165 livres par an et fournir 6 bonnes poulardes grasses à Noël, 8 livres de beurre frais, 1 charrois au Mans.

 

La livardière et son environnement (carte de Cassini, 1765)

La livardière et son environnement (carte de Cassini, 1765)

1748 : Jean Joseph Leboindre, chevalier, seigneur de Vauguyon, Grochenay, Buffes, Spay, Fillé, Guécélard, Roézé et autres lieux, conseiller du roi au Parlement, demeurant à Paris rue St Dominique paroisse St Jacques du Haut Pas, passe le bail de la métairie de la Livardière à Fillé à Pierre Tuffière, laboureur.

Le locataire doit payer 160 livres par an et fournir six bonnes poulardes grasses à Noël.


 

1754 : Jean Joseph Leboindre, baron de la Beunêche, seigneur de Vauguyon, Buffes, Grochenay, Spay, Fillé, Guécélard, Roézé et autres lieux, conseiller au Parlement, demeurant rue St Dominique quartier St Michel paroisse St Jacques du haut, passe le bail de la métairie de la Livardière à Fillé à Pierre Tuffière.

Le locataire doit payer 175 livres par an et fournir 6 bonnes poulardes grasses à Noël.


 

1762 : Louis François Daniel de Beauvais écuyer seigneur de Grochenay, Buffes, Spay, Fillé, Vauguyon, La Beuneiche et autres lieux,  demeurant ville du Mans paroisse St Nicolas, passe le bail de la métairie de la Livardière à Fillé à Pierre Tuffière.

Le locataire doit payer par an 170 livres et fournir 1 oie grasse et 4 poulardes grasses à Noël, 6 livres de beurre frais et 1 charrois au Mans.

Carte de Cassini, 1765

Carte de Cassini, 1765

1777 : description des terres de la Livardière

 : 21

LIEU DIT : La Livardière

TYPE : Métairie

SUPERFICIE : 4067.72 ares

ORGANISATION INTERNE :

63.5 journaux = bâtiments, cours, jardin, terres labourables, pâturages

18 hommées de prés

QUALITE DES FONDS : mauvais et médiocre

VALEUR TOTALE : 173 livres 5 sols

PROPRIETAIRE : De BEAUVAIS

RESIDENCE : Le Mans

PROFESSION : Noble

LOCATAIRE : Pierre TUFFIERE

PROFESSION : Métayer

 

 

 

 

 

1794 : La citoyenne Marthe Plumard veuve de feu Louis François Daniel de Beauvais demeurant ville du Mans baille au citoyen René Mauboussin cultivateur la métairie de la Livardière.

Le locataire doit payer par an 432 livres et fournir 4 poulets, 4 poulardes grasses, 1 oie grasse, 20 livres de beurre, 3 charrois au Mans.


 

1801 : Marthe Plumard, veuve de Louis François Daniel de Beauvais et demeurant Ste Croix Les Le Mans, passe le bail de la métairie de la Livardière à Fillé à René Mauboussin, cultivateur.

Le locataire doit payer 432,50 francs par an. Il doit aussi faire 3 charrois jusqu’au Mans ; il doit fournir 4 poulets, 4 poulardes grasses, 1 oie grasse, 30 livres de beurre.

Cadastre, 1810

Cadastre, 1810

Cadastre 1844

Cadastre 1844

1832 : La métairie de la Livardière, située communes de Fillé-Guécelard et Voivres, sur le bord de la grande route du Mans à la Suze, faite valoir par le sieur Mauboussin, composée de bons bâtiments, de 46 journaux de terre labourable, 20 hommées de pré, 4 journaux de pâture, cours et jardins, est à vendre.

Vue aérienne (1949)

Vue aérienne (1949)

Vue aérienne après l'implantation des carrières (cliché de 1990)

Vue aérienne après l'implantation des carrières (cliché de 1990)

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11 février 2024 7 11 /02 /février /2024 12:21

Un bail des moulins de Spay – 1747 (Extraits)

Du cinquième jour du mois de mars mil sept cent quarante sept après midi. Devant nous René Bellanger notaire et tabellion royal au Maine demeurant à Roezé, furent présents personnellement établis Monseigneur Jean Joseph Leboindre, baron de la Beuneiche, chevalier, seigneur de Vauguyon, le Groschesnay, Buffes, Spay, Fillé Guécélard, Roezé et autres lieux, conseiller du Roy en sa cour de parlement demeurant ordinairement a Paris rue et cul de sac Saint Dominique, quartier Saint Michel paroisse de Saint Jacques du Haut Pas …

Et Pierre Lefeuvre le jeune maître meunier et Françoise Gaupuceau sa femme de lui suffisamment autorisée devant nous au sujet des présentes demeurant aux moulins du Gué de Maulny paroisse de La Couture d’autre part.

Source AD72

Source AD72

Entre lesquelles parties a été fait ce qui suit. Savoir que … le seigneur Leboindre a par ces présentes baillé à titre de ferme et promis garantir auxdits Pierre Lefeuvre et Françoise Gaupuceau … preneurs pour eux et pour le temps et terme de six années entières, parfaites et consécutives … à commencer du jour et fête de Paques … mil sept cent quarante neuf et finir en pareil temps lesdites années révolues.

Savoir est les grands moulins de Spay situés paroisse du même nom consistant en la maison et bâtiments, domaine, roues, rouets, meules, moulages, tournants et virants … qu’en ont ci-devant jouit et jouiront jusques audit jour de Pâques mil sept cent quarante neuf Michel Lechat et à présent Magdelaine Froger sa veuve …

Le moulin de Spay sur la carte de Cassini (1765)

Le moulin de Spay sur la carte de Cassini (1765)

Le moulin de Spay sur la carte de Jaillot (1706)

Le moulin de Spay sur la carte de Jaillot (1706)

Lesdits Pierre Lefeuvre et Françoise Gaupuceau sa femme preneurs … promettent et s’obligent … d’en faire bailler et payer de ferme chacun an à mondit seigneur Leboindre ou à telles autres personnes qu’il lui plaira leur désigner jusques à trois lieues de distance desdits moulins la somme de trois cent quatre vingt livres … la première demie ferme montant à cent quatre vingt dix livres … au jour de Toussaint mil sept cent quarante neuf et le second qui sera de pareille somme au jour de Pâques suivant et ainsi continuer d’an en an et de terme en terme, outre et sans diminution de ladite ferme de bailler et fournir tous les ans à mondit seigneur Leboindre dans le temps de Noël douze bonnes poulardes grasses rendues audit château de Groschesnay, pour les réparations desdits moulins de faire faire six journées de maçon et six de terrasseur servies et fournies de toutes matières, de faire employer sur iceux deux milliers de bardeaux neuf lesquels leurs seront fournis par mondit seigneur et en faire retourner pareil nombre du vieil à leurs frais le tout une fois pendant le présent bail. Pour ce qui est des haies et fossés d’en réparer quarante toises par an  es endroits les plus nécessaires des terres desdits moulins. Et de planter sur icelles quatre sauvageaux aussi par an, de les enter avec ceux qui y sont à présent lorsqu’ils y seront propres et de les conserver du péril des bestiaux à leur possible en les armant d’épines …

S’obligent en outre lesdits preneurs d’entretenir toutes les ferrures d’iceux moulins en bon état pour leur service sans en prétendre aucune récompense ni paiement de mondit seigneur Leboindre lequel fournira à iceux preneurs le bois nécessaire pour faire les arbres, roues et rouets dont il sera besoin auxdits moulins le prenant par eux dans les endroits qui leur seront marqués jusqu’à demie lieue de distance desdits moulins après qu’il leur aura été fait abattre …

Demeurent tenus lesdits preneurs d’avoir un bateau fort suffisamment pour porter un ou deux chevaux chargés sur la rivière duquel on pourra servir lorsqu’il faudra travailler aux chaussées et autres choses desdits moulins pour charroyer les matières sans aucun dédommagement. Et en outre tenir la porte batelière d’icelles chaussées ouvertes quand besoin sera pour ledit travail, et dans le temps d’hiver lorsqu’il gèlera à glacer la rivière afin d’éviter la ruine desdites chaussées jusqu’à quinze jours de suite dans un an …

Dont de ce que dessus lecture faite auxdites parties, elles en sont demeurées d’accord … Fait et passé audit château du Groschesnay paroisse dudit Fillé es présence de Michel Jamin le jeune et louis Doré marchands sargers demeurant audit Roezé.

Chaussée du moulin de Spay (cadastre 1810, AD72)

Chaussée du moulin de Spay (cadastre 1810, AD72)

Moulin de Spay au début du XXè siècle

Moulin de Spay au début du XXè siècle

LEBOINDRE : La famille Leboindre est originaire de la Ferté Bernard puis migre au Mans où elle occupe quelques offices lui donnant une certaine notoriété. Le plus connu est Jean Leboindre (né en 1620 et décédé en 1693), doyen du Parlement de Paris. Jean Joseph Leboindre, dont il question dans ce bail, est le petit-fils de Jean Leboindre ; il meurt sans héritier (mais ruiné) en 1757. On lira avec intérêt dans Jean Leboindre, Débats du Parlement de Paris pendant la minorité de Louis XIV, présenté par Robert Descimon et Orest Ranum, Honoré Champion Editeur, 1997 l’intéressant commentaire fait sur cette famille.

Les Leboindre possédaient plusieurs métairies et bordages, ainsi que deux autres moulins (la Beunêche à Roezé et les moulins de Fillé).

Ils habitent à Paris mais viennent de temps en temps à Fillé au château du Grochenay. C’est probablement Jean Leboindre qui a fait édifier le château actuel du Grochenay.

Bail du moulin de Spay 1747
Le château du Gros Chesnay à Fillé, édifié par les Le Boindre au XVIIè siècle.

Le château du Gros Chesnay à Fillé, édifié par les Le Boindre au XVIIè siècle.

PIERRE LEFEUVRE : Il prend donc le bail des moulins de Spay en 1747, le renouvelle en 1754 puis quitte le lieu en 1761. C’est sans doute le même Pierre Lefeuvre que l’on retrouve en 1762 lors d’une visite des moulins de Fillé ; il demeure alors paroisse de St Jean de la Chevrie au Mans.

C’est peut être une personne de sa famille que l’on rencontre dans un acte de 1679 sur les moulins de la Beunêche ; il est dit meunier, charpentier et ammouleur. Il réside à Cérans.

MICHEL LECHAT : Il arrive aux moulins de Spay en prenant le bail en 1737. Lui aussi vient de la paroisse de La Couture au Mans. Il renouvelle son bail en 1742. Mais il meurt le 10 mars 1744 à Spay âgé d’environ 42 ans et est inhumé dans l’église.

LIEUE : correspond à 4551 mètres.

POULARDE : La poularde accompagne souvent les baux. Avec le chapon, elle fait partie de ces produits volaillers de qualité élevés dans la Sarthe. Cependant, on doit faire une différence entre la « poularde » et « la poularde du Mans » ; la seconde désigne plutôt une sorte de produit que l’on nommerait aujourd’hui « label rouge » alors que la « poularde » ne désigne qu’une jeune poule engraissée. On peut lire l’article de Jeanne Dufour, La tradition des volailles fermières dans le Maine : des poulardes d’hier aux volailles de Loué d’aujourd’hui, Bulletin de la Société d’Agriculture Sciences et Arts de la Sarthe, 1993, p. 125 à 146.

La poularde de La Flèche dans le l'ouvrage "Monographie des races de poules par Victor La Perre de Roo" (1882)

La poularde de La Flèche dans le l'ouvrage "Monographie des races de poules par Victor La Perre de Roo" (1882)

TERRASSEUR : Personne qui fait les terrasses (mélange d’argile et de paille pour les constructions en terre).

BARDEAUX : Planchettes de bois servant de couverture sur le toit (comme pour une tuile). Les bardeaux sont souvent en châtaigner.

TOISE : unité de longueur valant 1,95 mètre.

SAUVAGEAU : Pousse sauvage d’un arbre. Cette pousse est ensuite entée (greffée), puis protégée des animaux par une protection d’épines autour du pied de l’arbre.

CHAUSSEE : Levée de terre permettant l’aménagement du site du moulin. Sur l’extrait cadastral de Spay on voit très bien cette chaussée qui partage la rivière en deux morceaux.

PORTE BATELIERE : Porte sur le barrage permettant de faire passer les bateaux.

Le moulin de Spay au début du XXème siècle

Le moulin de Spay au début du XXème siècle

Le moulin de Spay au début du XXème siècle

Le moulin de Spay au début du XXème siècle

Bail du moulin de Spay 1747
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