A l'occasion de l’anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe, nous présentons ici l'exposition que nous avions réalisée et montrée dans divers lieux du département au début des années 2000. Nous mettrons plusieurs pages concernant les aérodromes américains installés en Sarthe.
Nos remerciements à tous ceux qui nous ont prêté les documents : les vétérans américains, les familles Brier, Champroux, Cosnard, Dupas, Dutertre, Gaignon, Guittet, Jarry, Lelasseux, Leroux, Lochet, Magne, Richard, Samson, Serceau, Trouvé, la Mairie de Louplande, les Archives Départementales de la Sarthe, le Service Technique de l'Aviation Civile, ainsi que ceux que nous aurions pu oublier.
Et enfin les personnes qui souhaitent en connaître plus sur la Libération de la Sarthe peuvent consulter l'imposant ouvrage de Fabrice Avoie, Sarthe, août 1944, histoire d'une Libération, 1ère édition mai 2009.
L'A-44, dit aussi de Peray puisque c'était le village le plus proche, est à cheval sur les communes de Saint-Aignan et de Courcival. Construit par le 819th Engineer Aviation Battalion dans la deuxième quinzaine d'août 1944, il entre en service début septembre. Là encore, la modernité du génie américain a marqué les populations locales ; les témoins évoquent la différence avec la construction d’un aérodrome allemand sur la commune de Saint-Aignan mais dont les travaux se faisaient avec des outils manuels. Les habitants se remémorent également le troc qui se faisait avec les soldats américains friands de produits frais tels que les œufs ou les légumes.
Les unités présentes sont le 367th Fighter Group, avec ses P38 Lightning, et le 442nd Troop Carrier Group avec ses C47 Dakotas. Là aussi, les avions attirent les curieux. Les clichés montrent des mécaniciens s’affairant à l’entretien des aéronefs alors que les habitants se promènent au milieu des appareils et du matériel.
Il reste marqué dans le paysage puisqu’on le voit toujours sur les photographies aériennes actuelles et que le tracé de la piste sert aujourd’hui de chemin.
Rappel de la législation en vigueur : L'utilisation des détecteurs de métaux est strictement interdite sur ces sites historiques. En cas de problème, prévenir la gendarmerie.
Code du Patrimoine,
Art. L. 542-1 - Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.
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