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Sauf mention contraire, les clichés sont de Louis LE MEUR et Philippe GONDARD.
Des prospections archéologiques menées dans une parcelle de la commune de La Suze-sur-Sarthe ont livré des vestiges d'époque romaine. On trouve évidement ces fameuses tuiles à rebord (dites tegulae) caractéristiques d'un habitat romain. Accompagnent ces tuiles, de la céramique (céramique commune bleutée de type La Bosse, céramique sigillée, anse d'amphore, etc.), des fragments de verre dont du verre à vitre, des morceaux d'enduit peint rouge, des morceaux de scories (métallurgie mais sans doute autre activité artisanale), une monnaie (illisible), un palet en terre cuite, une dalle de calcaire (pavage ?), etc.
A priori, c'est le premier site archéologique romain découvert sur cette commune puisque la Carte Archéologique de la Gaule 72 ne signale que quelques monnaies romaines découvertes à La Suze mais sans autre précision. D’autres indices permettent de confirmer l’hypothèse de la présence d’une villa romaine. Ce n’est pas la seule dans ce secteur à l’ouest du Mans : sans doute la Tétardière à Chemiré-le-Gaudin, une ou deux autres à Souligné-Flacé, une à Voivres, une autre encore à Vallon-sur-Gée. Et on connaît grâce aux prospections archéologiques d’autres lieux de présence romaine mais sans qu’il soit possible de dire s’il s’agit bien de villas.
On peut, en l’état actuel des éléments à disposition, se poser la question de savoir si cette villa est l’ancêtre du bourg de La Suze où, pour l’instant aucun élément romain n’a été mis au jour. Il reste autour du site de la villa de La Suze un certain nombre de cheminements en lien avec des sites romains voisins.
Rappel de la loi : La prospection archéologique est soumise à autorisation administrative délivrée par le préfet de région. L'utilisation des détecteurs de métaux dans les parcelles qui recèlent des vestiges archéologiques est strictement interdite. Le non respect de la loi est soumis à de lourdes sanctions.
Code du Patrimoine :
Art. L. 531-1 – Nul ne peut effectuer sur un terrain lui appartenant ou appartenant à autrui des fouilles ou des sondages à l'effet de recherches de monuments ou d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans en avoir au préalable obtenu l'autorisation.
La demande d'autorisation doit être adressée à l'autorité administrative ; elle indique l'endroit exact, la portée générale et la durée approximative des travaux à entreprendre.
Dans le délai, fixé par voie réglementaire, qui suit cette demande et après avis de l'organisme scientifique consultatif compétent, l'autorité administrative accorde, s'il y a lieu, l'autorisation de fouiller. Elle fixe en même temps les prescriptions suivant lesquelles les recherches devront être réalisées.
Art. L. 542-1 - Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.
5. Les Cénomans de Cisalpine
Il existe un autre peuple nommé « Cénomans » et qui vivait dans la plaine du Pô. Les écrits ne mentionnent aucun lien avec les Cénomans de l’Ouest de la France. Mais la présence d’autres peuples gaulois en Cisalpine, dont par exemple les Vénètes, laisse à penser qu’il pourrait bien s’agir d’une même population.
L’historien grec Polybe (IIème s. av. J.-C.) dans ses Histoires (livre II) évoque les Cénomans qui s’installent au bord du Pô. Ils font partie d’un mouvement plus général de Gaulois qui se déplacent vers le Nord de l’Italie actuelle. On y apprend ainsi que les Cénomans s’allièrent aux Romains pour intervenir contre l’arrivée des Gésates, ou encore pour protéger les Romains lors d’une expédition qui avait mal tourné.
Selon l’auteur latin Tite-Live (v. 60 av. J.-C.- 17 ap. J.-C.), une partie des Cénomans aurait migré vers le nord de l’Italie actuelle dans la plaine du Pô en Gaule Cisalpine (fin du Vème s. av. J.-C. ou début du IVème s. av. J.-C.). Ces migrants cénomans auraient été conduits par un certain Etitovios qui pourrait n’être qu’un personne légendaire selon certains spécialistes (V. Kruta par exemple). Ils occupent alors un territoire dont la capitale est Brixia (Brescia qui se situe à environ 100 km à l’Est de Milan).
Tite-Live, Livre V : « XXXV. Bientôt, suivant les traces de ces premiers Gaulois, une troupe de Cénomans, sous la conduite d’Étitovius, passe les Alpes par le même défilé, avec l’aide de Bellovèse, et vient s’établir aux lieux alors occupés par les Libuens, et où sont maintenant les villes de Brixia et de Vérone. »
Au début du IIème s. av. J.-C., les Cénomans se désengagent vis à vis des Romains. Malgré une tentative de la dernière chance pour expliquer leur changement de positionnement, les Romains finissent par assimiler ces Cénomans à la culture romaine.
Ces migrations sont en lien avec l’opposition grandissante entre Étrusques et Romains. Il faut aussi prendre en compte les relations économiques anciennes entre le monde gaulois et le monde méditerranéen (Étrusques et Grecs par exemple). On sait que même avant les Gaulois, les populations de l’Âge du Bronze commerçaient déjà avec les Grecs.
Des liens :
6. Conclusion
Assez rapidement après la conquête romaine, on verra les Aulerques Cénomans adopter le modèle romain même s’ils gardent certaines traditions gauloises. En fait il semble que le modèle économique romain soit en réalité une adaptation aux compétences locales et que pour les agriculteurs et artisans gaulois, l’Empire romain correspond surtout à l’extension d’une aire économique qui permet de développer les activités. Quant aux élites politiques, elles se sont elles aussi adaptées au nouveau fonctionnement. Aujourd’hui dès que vous prononcez le mot « Le Mans », vous dites en réalité « Cénomans » ; comme quoi ces Gaulois sont toujours présents.
3. Les Cénomans et le métal
a. La sidérurgie gauloise
Ce sont le fouilles réalisées lors d’opérations archéologiques préventives (autoroute A28, Ligne à Grande Vitesse, etc.) qui ont apporté la plupart des connaissances dans le domaine de la sidérurgie gauloise. Les découvertes permettent de montrer l’intégralité de la chaîne opératoire et la grande maîtrise des Cénomans en ce domaine. Mais il est difficile de savoir à qui appartenaient ces mines de fer et les activités sidérurgiques. Certains ont avancé l’idée d’une aristocratie gauloise qui contrôlait la production et la commercialisation ; mais il faut bien admettre que les liens entre la sidérurgie et les domaines mis en évidence lors d’opérations archéologiques ne sont pas étayés. Par ailleurs, on pense que les débuts de l’activité métallurgique (sans doute au VIIIème siècle av. J.-C.) étaient plutôt aux mains d’une aristocratie pour une consommation également aristocratique ; puis plus tard (Vème s. av. J.-C. ?) , avec la meilleure maîtrise de la production, la consommation du fer se généralise.
La zone au nord du Mans est traversée par diverses infrastructures autoroutières et ferroviaires. L’avantage est que plusieurs fouilles archéologiques ont permis de mettre en évidence une activité métallurgique avec ses différentes phases d’élaboration. C’est le cas par exemple sur les communes de Neuville-sur-Sarthe, La Bazoge, etc. Il faut cependant envisager de nombreux autres sites en Sarthe comme le montrent les prospections archéologiques.
On possède toutes les phases de l’activité métallurgique depuis l’extraction du minerai jusqu’à la production de fer. On extrait la matière première soit par un système de fosses si le fer n’est pas très profond, soit par un réseau de galeries de mines en cas de présence plus profonde. Plusieurs sites au nord du Mans ont ainsi montré comment s’organisaient les sites miniers gaulois. Par contre les informations sur la vie des mineurs sont très ténues.
Les bas fourneaux, en partie creusés dans le sol, sont en argile et font en général moins d’un mètre de diamètre. Ils sont souvent concentrés sur une même zone. Par exemple, sur une superficie d’environ 700 m² le site de Touzeau à Aigné a révélé la présence d’une centaine de fours. Cette présence intense de fours observée sur plusieurs sites laisse à penser que ces productions n’étaient pas destinées qu’à des usages locaux.
Dans ces fours, on alterne des couches de charbon de bois et de minerai de fer concassé. Après la réduction, on obtient une masse de fer qu’il faut ensuite épurer par forgeage. Cette masse de fer est conditionnée sous la forme de barres bipyramidales pouvant peser jusqu’à 7 kg ou de currency-bars. Le fer produit a différents usages : outillage agricole, quincaillerie, transport, armement, etc.
Quelques liens :
Un habitat de forgerons gaulois à La Milesse
La transformation du minerai de fer à La Milesse
Un atelier de sidérurgie antique à Neuville sur Sarthe
Un aperçu sur l’activité métallurgique antique en Sarthe
Un article où l’on parle de la métallurgie en Sarthe
b. Le monnayage cénoman
Comme d’autres peuples gaulois, les Cénomans ont fabriqué leur propre monnaie. Ces monnaies gauloises s’inspirent fortement du monnayage grec macédonien. Les monnaies d’or, dont les plus anciennes remonteraient au IIème siècle av. J.-C. ; représentent au droit une tête chevelue de profil. Au revers, un cheval ailé androcéphale mené par un aurige et piétinant un personnage au sol. Ce monnayage d’or est sans doute plus un instrument de prestige que de commerce. On peut penser qu’il serve de système de récompense dans des relations entre individus importants, ou encore de don prestigieux dans le cadre d’accords politiques.
Plus tard, sans doute au début du Ier siècle av. J.-C., les Cénomans produisent des monnaies d’argent. Et il existe également de petites monnaies coulées dites potins, dont un moule a été découvert à Yvré l’Evêque sur le site du Grand-Aunay.
Une des questions qui intriguent certains archéologues est la provenance de cet or. Il est possible que des gisements aient été exploités dans le sud de la Mayenne mais également dans la région de Rouez en Champagne (Sarthe).
Il faut également préciser que l’on trouve chez les Cénomans des monnaies venant d’autres peuples gaulois, essentiellement voisins.
Des liens :
La fabrication des monnaies celtiques
Un fil twitter des Musées du Mans sur le monnayage cénoman
Rappel de la loi sur la protection du Patrimoine Archéologique :
Art. L. 542-1 - Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.
A suivre : Les Cénomans de Cisalpine
4. Les traces laissées par les Cénomans en Sarthe
On trouve de très nombreuses traces archéologiques des Aulerques Cénomans en Sarthe. Certains sites ont seulement été repérés par prospections pédestres ou aériennes, d’autres ont été fouillés.
2. Quelques sites ruraux gaulois en Sarthe
Grâce à l’archéologie aérienne, on connaît de très nombreux sites agricoles fossoyés. Mais en l’absence de fouilles, il est difficile de déterminer si ces sites sont gaulois ou gallo-romains, même si parfois il y a une certaine continuité.
On a tout de même quelques sites qui ont été fouillés lors d’aménagements (autoroutes, LGV, etc.) et qui fournissent donc des indications chronologiques quant à l’occupation de ces structures rurales agricoles.
Ainsi lors des travaux sur l’A28 au niveau de la commune de Vivoin plusieurs sites gaulois ont été fouillés, mais comme les décapages ne se font que sur l’emprise du tracé autoroutier les informations restent assez parcellaires. Cependant la synthèse de ces diverses opérations permettent de voir que nous sommes en présence de bâtiments en bois protégés par des séries de fossés et dont l’essentiel du matériel archéologique est composé de céramiques utilitaires. Le site le plus complet sur la commune de Vivoin est celui de la Petite-Nèmerie dont certains vestiges sont antérieurs à l’époque gauloise. Mais concernant l’occupation laténienne, plusieurs bâtiments semi-circulaires ou rectangulaires sur poteaux ont été mis en évidence ; là encore le matériel archéologique est essentiellement composé de céramique utilitaire. Il faut noter également la mise en évidence d’un réseau de chemins qui montre une structuration de l’espace.
Le site du Grand-Aunay à Yvré-L’Evêque est plus ambigu. Les fouilles archéologiques réalisées en 1997 ont révélé une structure quadrangulaire fossoyée couvrant une superficie d’environ 7000 m2. Situé à proximité immédiate de l’Huisne, cet enclos évoque une structure agricole classique comme on en connaît tant d’autres en Sarthe. Le lieu est au pied de la butte d’Auvours dont un des lieux-dits, sur la commune de Champagné, s’appelle « Verdun » ; or ce toponyme est typiquement gaulois. Par contre, le mobilier archéologique est plus élaboré que celui découvert dans d’autres fermes gauloises. Les archéologues ont par exemple mis au jour des fragments de moules monétaires, ce qui tendrait à prouver que cette « ferme » était aux mains d’un personnage d’une certaine importance juste avant l’implantation de l’administration romaine.
La nécropole des Truberdières à Ecommoy a livré une quinzaine d’enclos funéraires situés entre le VIème s. et le IVème s. av. J.-C. Mais le site contient peu de mobilier : de rares objets en métal (fibule et bracelets), de la céramique liée aux inhumations. La fouille n’a pas pu déceler de traces d’habitat dans l’emprise.
A Saint-Corneille, le site de la Chapelle a livré quelques traces de bâtiments agricoles de la fin de l’époque gauloise et semblant appartenir à une ferme dont la zone résidentielle était en dehors de l’emprise de l’aménagement de la LGV.
Le site des Nouis à Coulans-sur-Gée a permis de fouiller presque en intégralité une ferme gauloise qui paraît avoir été abandonnée au commencement du Ier s. av. J.-C. Un vaste enclos polygonal, entouré d’un talus à l’origine délimite la ferme. On y entrait du côté Est par un grand portail qui devait montrer l’importance du propriétaire. On pénètre alors dans une première cour puis ensuite dans l’enclos intérieur où se trouvaient les habitats. On a trouvé à proximité des fours pour une activité métallurgique et datés du VIIIème s. au Vème s. av. J.-C. mais sans que l’on puisse affirmer qu’il y ait un lien avec la ferme.
Lors de la construction de la LGV, toute une séquence d’occupation a été mise au jour au lieu-dit Bas de Braie à Fontenay sur Vègre. Pour ce qui nous intéresse ici, les archéologues ont repéré un cheminement gaulois, un habitat avec une maison sur poteaux ainsi qu’un grenier pour le stockage des céréales, et un enclos cultuel ou funéraire.
A Lavernat, le site de Vau Blanchard a été fouillé en 2006. Il s’agit d’un vaste enclos trapézoïdal d’environ 6500 m2 dont l’occupation remonte à la fin de l’époque gauloise et qui a perduré à l’époque romaine. Les vestiges sont assez rares ; à l’intérieur de l’enclos deux bâtiments sur poteaux ont été identifiés. Les archéologues ont émis l’hypothèse qu’il s’agissait là d’une modeste ferme familiale.
Cela montre également que les Cénomans ne vivaient pas dans des zones très boisées. Les études sur les graines mais également sur les ossements tendent à prouver que les paysages étaient très ouverts avec une gestion de territoires essentiellement composés de champs et déjà structurés par des chemins.
Quelques liens :
La ferme des Nouis à Coulans sur Gée
Bas de Braie à Fontenay sur Vègre
Le site des Truberdières à Ecommoy
Rappel de la loi sur la protection du Patrimoine Archéologique :
Art. L. 542-1 - Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.
A suivre : Les Cénomans et le métal
4. Les traces laissées par les Cénomans en Sarthe
On trouve de très nombreuses traces archéologiques des Aulerques Cénomans en Sarthe. Certains sites ont seulement été repérés par prospections pédestres ou aériennes, d’autres ont été fouillés.
1. Les lieux gaulois complexes
a. Allonnes
Le site archéologique d’Allonnes est connu depuis le milieu du XVIIIème siècle, mais il faut attendre les années 1950 et les travaux de Pierre Térouanne pour que la présence gauloise soit attestée par les fouilles.
On connaît assez bien les vestiges de l’époque romaine avec ses temples, thermes, habitats, etc. même si le développement urbain des années 1960/1970 a sans doute rasé une bonne partie des vestiges antiques. Pour ce qui est des vestiges gaulois, ce sont les fouilles sur le site de la Forêterie (bois de Chaoué ou encore bois du Marin) qui ont révélé une occupation de l’époque de La Tène (Vème siècle au Ier siècle av. J.-C.). Il s’agit manifestement d’un lieu de culte antérieur au temple romain de Mars-Mullo et composé d’une palissade de bois qui semble entourer une série de petits édifices rectangulaires ou circulaires également en bois. On a trouvé dans cette zone cultuelle essentiellement des pièces d’armement (épées, fourreaux d’épées, boucliers, etc.) ainsi que des monnaies et, en moindre quantité, des éléments de parures (fibules, anneaux, etc.).
Après la guerre des Gaules, le site sera totalement réaménagé avec d’importants terrassements pour y installer d’abord un fanum (petit temple de plan carré), puis au IIème siècle on édifiera un immense sanctuaire.
Par contre, il est actuellement difficile de dire si ce sanctuaire gaulois s’intégrait dans un ensemble aménagé plus conséquent. Les fouilles menées au lieu-dit le Grand Chêne au milieu des années 2010 montrent bien une occupation gauloise à partir du IIème siècle av. J.-C. mais cela correspond d’avantage à un site rural avec une petite activité métallurgique. A noter que l’espace ouest de la commune d’Allonnes est occupé par plusieurs enclos dont certains ont été fouillés et semble plutôt appartenir au monde agricole.
Des liens :
Le Centre archéologique et le sanctuaire gallo romain Mars Mullo d'Allonnes
Une reconstitution du temple romain d’Allonnes
Un article de Pierre Térouanne
Allonnes (Sarthe), sanctuaire de Mars Mullo. Sous l'édifice romain se trouvent les vestiges gaulois.
b. Oisseau-le-Petit
Il paraît opportun de relier la fortification de Gesnes-le-Gandelin au site archéologique d’Oisseau-le-Petit.
On trouve à l’Est de la commune de Gesnes le Gandelin, dans le nord de la Sarthe, un lieu champêtre nommé la butte de Saint Evroult. Il s’agit d’un éperon rocheux enserré d’un coté par le ruisseau de l’Aune et d’un autre par le ruisseau de Champ Rouable. Le site, d’environ 3 ha, est protégé par un rempart sur sa partie nord ainsi qu’à l’ouest et au sud. A l’est, c’est le cours du ruisseau de Champ Rouable, situé une trentaine de mètres en contrebas, qui sert de protection. Au milieu de cette structure archéologique se trouve une chapelle dédiée à saint Evroult ; on dit de cette chapelle qu’elle est d’époque romane. Il est d’ailleurs possible que l’actuelle chapelle ne soit qu’une partie d’un ensemble plus important.
Le site est connu depuis longtemps et était considéré au XIXème siècle comme un camp gaulois ou encore comme un oppidum. Il a fait l’objet de fouilles archéologiques entre 1988 et 1990 par Claude Lambert et Jean Rioufreyt. La coupe du rempart a montré divers états allant de l’âge du bronze jusqu’à l’époque carolingienne. Il est à noter parmi le mobilier archéologique découvert la présence de graines (blé, lentille, vesce, etc.). Un sondage a mis en évidence du matériel de la fin de l’époque gauloise (amphores, céramique utilitaire). Enfin du mobilier d’époque carolingienne a également été découvert. Il faut bien sûr mettre en lien l’oppidum de Saint Evroult avec l’occupation antique de la commune voisine de Oisseau-le-Petit. Le site a été classé en 1982.
Et à l’Est de ce site, celui d’Oisseau-le-Petit ne semble pouvoir être dissocié du camp fortifié de Saint-Evroult. La plaine des Noiras est connue depuis le début du XIXème siècle et on évoque même la possibilité que Oisseau soit la capitale du peuple gaulois des Esuviens. Il faut attendre le dernier quart du XXème siècle pour voir réapparaître des éléments de recherches archéologiques. Le site romain se superpose à des structures gauloises telles que des enclos. Cependant, il est encore difficile de nos jours de comprendre la nature globale de cette occupation gauloise. Il manque des fouilles sur de larges étendues ; ce sont sans doute elles qui permettraient de mettre en évidence des structures d’habitats qui pourraient alors être en lien avec les enclos et l’abondance et la variété du matériel archéologique trouvé.
Des liens :
c. Aubigné-Racan
Le site archéologique dit de Cherré sur la commune d’Aubigné-Racan est surtout connu pour ses vestiges romains toujours visibles. Mais les fouilles menées par Claude Lambert et Jean Rioufreyt ont permis de démontrer qu’il y avait une occupation bien antérieure attestée par la présence de tumulus avec des urnes à incinération et par la découverte d’armements gaulois (essentiellement IIIème et IIème s. av. J.-C.) mais aussi de « currency bar » (lingots de fer) dans une zone qui pourrait être en lien avec un sanctuaire.
A un peu plus d’un kilomètre au sud du site de Cherré se trouve la fortification du Vaux surplombant le Loir ; elle fut d’abord occupée au Néolithique puis à l’âge du Bronze et enfin à l’époque gauloise. Mais c’est à cette dernière époque que fut installé un rempart de terre et de pierre complété par une palissade de bois. Il faut sans doute mettre en lien cette fortification avec la nécropole de Cherré et quelques enclos connus dans le secteur.
Il est cependant bien difficile de déterminer la nature de ce site gaulois.
Des liens :
d. Le Mans
Le passé gaulois du Mans reste une énigme. Autant on a une vue correcte de la ville romaine, autant la présence gauloise qui devrait correspondre à un chef-lieu de cité est plus que ténue. Il faut dire que les observations faites au XIXème siècle sont difficilement utilisables à cause de la disparition du matériel archéologique mais aussi à cause de la méconnaissance de la période et donc de l’interprétation faite des découvertes. En fait, on possède juste un élément décoratif trouvé par Joseph Guilleux en 1977 mais dans un contexte stratigraphique perturbé ; cet embout (élément de bouterolle ? élément de sangle ?) serait daté du Vème s. ou IVème s. av. J.-C.
Ceci-dit, il existe cependant certains indices. Ainsi les fouilles menées aux Jacobins en 2010 par Pierre Chevet ont mis au jour une occupation du milieu du Ier siècle av. J.-C. Les recherches ont permis de découvrir un habitat gallo-romain et un sanctuaire dans la vallée d’Isaac. Mais pour ce qui nous intéresse ici, les niveaux plus anciens ont montré des constructions sur solins ainsi que des fours. Malheureusement l’étude n’a pu être poussée plus avant et il est difficile d’en dire plus pour cet indice de présence gauloise.
Des liens :
A suivre : Les sites ruraux gaulois en Sarthe
2. Les mentions antiques des Aulerques Cénomans
Les Aulerques Cénomans sont mentionnés dans quelques documents antiques. Jules César dans ses commentaires sur la guerre des Gaules nous dit que lors du siège d’Alésia (52 av. J.-C.), les Cénomans (Aulercis Cenomanis) envoyèrent cinq mille hommes pour aider Vercingétorix. César cite deux autres fois les Aulerques mais sans que l’on puisse préciser s’il s’agit des Cénomans. Au Ier siècle ap. J.-C., Pline l’Ancien dans son Histoire naturelle cite les « Cenomani » lors de sa description de l’Empire ; il classe les habitants de la cité parmi les peuples libres mais qui ne peuvent devenir citoyens romains qu’à titre exceptionnel. Puis au IIème siècle ap. J.-C., Ptolémée dans sa Géographie signale que les Cénomans ont pour capitale Vindinum.
Le célèbre tableau de Lionel Royer (né à Château-du-Loir en 1852) peint en 1899. C'est rempli d'erreurs dont la cuirasse de Vercingétorix qui remonte en réalité à l'âge du bronze et non aux Gaulois.
Il ne faut pas non plus négliger l’Histoire Romaine de Tite-Live rédigée au Ier av. J.-C. A la différences des deux autres références, il ne cite pas les Cénomans dans leur contexte géographique mais comme étant un peuple dont des migrants, menés par Etitovius, franchissent les Alpes pour s’installer en Gaule Cisalpine.
Et puis les Aulerques Cénomans sont cités dans leur propre territoire par deux découvertes archéologiques faites sur la commune d’Allonnes sur le temple de Mars Mullo. La plus ancienne est un fragment de marbre blanc issu des fouilles de Pierre Térouanne en 1961. Cette dédicace à l’Empereur, très incomplète et peut-être du IIème siècle ou du IIIème siècle, comporte deux lignes qu’on peut traduire par « dans sa troisième puissance tribunicienne, deux fois consul […] les Aulerques Cénomans » ; la ligne du dessous présente seulement cinq lettres, AVL CE, mais qui désignent clairement le nom du peuple.
La deuxième dédicace est composée de dix fragments d’une grande inscription et qui ont été trouvés en 1957, et entre 1994 et 1998. Il y a au moins vingt lignes de texte ; malheureusement cela est très fragmentaire mais il est possible d’en comprendre certains points. Le nom de celui qui a offert cette dédicace n’apparaît pas dans les divers fragments, mais il s’agit vraisemblablement d’un très haut responsable, possiblement militaire et sénateur, qui aurait vécu dans la seconde moitié du IIème siècle ou au début du IIIème siècle. La dernière ligne peut-être interprétée ainsi : CIVIT[AS AVLERCORVM CENOMANORVM] ; on a ainsi le deuxième document archéologique qui mentionne le nom de la région anciennement habitée par le peuple gaulois éponyme.
Ces Aulerques Cénomans sont localisés dans un territoire qui correspond approximativement au département de la Sarthe. Mais rechercher une frontière administrative entre les peuples gaulois serait un travail qui n’aurait sans doute pas de sens tant cette notion de limite précise est un concept assez moderne. A l’ouest, pour ce qui correspondrait à peu près à la Mayenne, se trouvent d’autres Aulerques, les Diablintes. Au nord se situent les Esuviens (Orne). Les Carnutes occupent un immense territoire à l’est. Au sud, on trouve les Turons (Indre-et-Loire) et les Andécaves (Maine-et-Loire).
Il est intéressant de constater une sorte de filiation entre les peuples gaulois et les actuels départements. Ce qui est vrai pour l’ouest de la France n’est pas forcément applicable ailleurs. Mais en ce qui nous concerne, cela est lié à l’organisation territoriale romaine, à l’époque augustéenne, qui garde globalement les capitales locales gauloises, même s’il existe des déplacements de sites, puis ensuite à l’organisation médiévale des territoires et enfin à la création des départements au moment de la Révolution.
Quant au sens du nom de ce peuple, il faut avancer avec précaution. Cependant le mot « Aulerques » voudrait dire « ceux qui sont loin de leur lieu », alors que « Cénomans » n’est pas très clair. Roger Verdier voyait dans « Cénomans » « homme éloigné », ce qui serait un pléonasme avec « Aulerques ».
Une carte de 1541 montrant une répartition des peuples gaulois, éd. Michel Servet (source : Gallica)
3. La « fédération » des Aulerques
Il existait quatre peuples Aulerques : Cénomans (région du Mans), Diablintes (région de Jublains), Eburovices (région d’Evreux) et Brannovices (en Auxerrois) . On peut penser qu’ils appartenaient jadis à un ensemble commun, mais honnêtement nous n’avons aucune preuve de cela. Autant les Cénomans et les Diablintes sont voisins que les deux autres sont éloignés.
On comprendra dès lors l’importance de la recherche archéologique pour aller plus loin dans la compréhension de ces peuples gaulois.
A suivre : Les traces laissées par les Cénomans en Sarthe
Des liens :
Les dédicaces d’Allonnes et le sanctuaire de Mars Mullo
Le Mans est un nom mondialement connu grâce à la célèbre course automobile. Le nom de la ville vient d’un peuple gaulois qui habitait notre région. Mais qui étaient ces Aulerques Cénomans ?
1. « Nos ancêtres les Gaulois ».
Cette expression, apparue au XIXème siècle, est encore bien ancrée dans la mémoire collective. Les Gaulois ont pris de l’importance dans la construction mémorielle au moment de la Révolution Française ; en effet puisque les rois de France descendaient des Francs, il fallait trouver une autre origine pour le peuple et ce furent donc les Gaulois. Elle s’est développée sous la Troisième République lorsque l’école est devenue laïque, gratuite et obligatoire (1881); mais ce sont les fouilles menées sous le Second Empire (1852-1870) qui ont particulièrement mis en avant les Gaulois et le début de la construction d’une histoire de ces peuples qui reposait surtout sur une volonté politique nationale.
On ne va pas reprendre ici la liste longue et fastidieuse des historiens et archéologues qui, depuis le XIXème siècle, se sont intéressés à la question gauloise. Citons seulement quelques protagonistes dont Joseph Déchelette (1862-1914) qui dans son « Manuel d’Archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine » (1908-1914) propose une approche archéologique très documentée allant au-delà des considérations nationales. Ou encore Camille Jullian (1859-1933) avec « L’Histoire des Gaules », ouvrage dans lequel il est tiraillé entre sa vision nationaliste des Gaulois et les avancées scientifiques qui placent la Gaule dans un univers celtique plus vaste. Enfin en 1947, Ferdinand Lot (1866-1952), publie « La Gaule, Les fondements ethniques, sociaux et politiques de la nation française » ; cet archiviste-paléographe professeur d’histoire médiévale tente dans son travail sur la Gaule d’établir une certaine continuité chronologique entre une organisation politique gauloise et le monde médiéval.
Joseph Déchelette, Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine, 1918 (collection particulière)
Il faudra attendre les années 1980, avec l’arrivée des fouilles archéologiques préventives de l’AFAN puis de l’INRAP, pour avoir une vision nouvelle du monde gaulois en s’appuyant sur les traces laissées de leur vie quotidienne. Dès lors, de nouvelles publications scientifiques vont émerger et donner une vision plus concrète et plus fine de la vie de ces populations.
On fait commencer cet âge « gaulois » vers le IXème siècle av. J.-C. ; cela marquera le début d’une période nommée l’Âge du Fer et qui se terminera avec la conquête romaine au milieu du Ier siècle av. J.-C. Ce vaste espace culturel celte s’étend de l’Europe de l’Est jusqu’à la péninsule Ibérique. Une société dominée par une élite exploite un nouveau matériau qu’est le fer, et pour d’autres contrées on va s’appuyer sur l’agriculture en s’inscrivant dans un commerce qui profite de la montée en puissance du monde méditerranéen (Grèce et Italie par exemple). Mais on exploitait aussi l’or, l’argent, le cuivre, l’étain, etc. que l’on va échanger contre du vin méditerranéen. Les agriculteurs gaulois vont petit à petit améliorer leurs productions en sélectionnant les espèces végétales (blés, orges, avoines, etc.) et animales (chevaux, chèvres, porcs, etc.). Les techniques de mouture évoluent et permettent de meilleurs rendements. Les espaces ruraux couverts de forêts relèvent donc plus du mythe que la réalité archéologique. On voit dès lors apparaître une puissante aristocratie qui s’organise dans des territoires qu’on pourrait qualifier de « cités-États ».
A partir du VIème siècle av J.-C. apparaissent des agglomérations entourées de remparts (murus gallicus) et dans lesquelles l’espace est organisé avec des rues, des places, des quartiers artisanaux, etc. (les oppida cités par Jules César). Ces villes gauloises, également centres politiques locaux, sont reliées entre elles par un réseau routier dense ; c’est sur ce réseau que s’appuiera Jules César pour avancer rapidement lors de la guerre des Gaules (58-51 av. J.-C.). Quant aux campagnes, la densité d’occupation augmente et on assiste à la montée en puissance de ce monde gaulois qui commerce sur de très longues distances. La grande zone de contact entre ces divers mondes gaulois et méditerranéens est l’espace situé entre le Loire, le Rhône, le Rhin, la Seine et le Danube.
Des liens concernant les dernières recherches :
A suivre : Les mentions antiques des Aulerques Cénomans
On commence à bien connaître l'histoire de la seigneurie du Gros Chesnay à Fillé (72). Les jardins ont même acquis une certaine célébrité avec l'arrivée d'Alain Passard, chef triple étoilé du restaurant l'Arpège à Paris. En effet, il a créé au Gros Chesnay un vaste jardin biologique qui approvisionne son restaurant parisien.
Le Gros Chesnay en 1819
Plusieurs documents anciens nous permettent de mieux connaître les jardiniers des 17ème et 18ème siècles. En voici quelques extraits :
28 mars 1690
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Contrat d’apprentissage :
Catherine Cornillau, fille de Louis Cornillau jardinier et concierge du château du Gros Chesnay, passe contrat pour apprendre le métier de tailleur et couturière en habit.
(Louis Cornillau est cité pour la première fois dans un acte de 1688 en tant que concierge du château du Gros Chesnay).
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7 janvier 1733
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Mariage de Jacques Tanchot (cuisinier au Gros Chesnay) avec Marie Potier : Jean Amiard (jardinier au Gros Chesnay) est présent lors de la rédaction du contrat de mariage.
(Jean Amiard apparaît dans les actes en 1722 et est qualifié de domestique au Gros Chesnay. Par la suite, il est assez souvent qualifié de marchand).
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10 février 1733
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Jean Amiard (beau frère de la future) assiste au mariage entre Jacques Tanchot (garçon cuisinier au Gros Chesnay) et Marie Potier
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12 juillet 1735
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Testament de Marie Françoise Catherine Doujat, épouse de Jean Baptiste François Leboindre : elle donne à Jean Amiard son jardinier (ainsi qu’à sa femme Anne Pottier) la somme de 100 livres.
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22 août 1737
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Mesurée des grains de Buffard par Mme Leboindre :
Jean Amiard, jardinier demeurant au château du Gros Chesnay, fait faire la mesurée des grains de Laurent Jouanneaux fermier de la métairie de Buffard. La vente des grains paiera les créances du locataire.
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12 décembre 1742
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Constitution de rente par Jean Joseph Leboindre :
Jean Joseph Leboindre accorde à Jean Amiard, son jardinier demeurant au château du Gros Chesnay, une rente de 80 livres annuelle et perpétuelle.
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1, 2, 3 et 22 décembre 1746
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Inventaire des effets de la communauté entre Jean Joseph Leboindre et feue Suzanne Tiraqueau sa femme, au château du Gros Chesnay :
Jean Amiard, jardinier, est présent lors de l’inventaire.
« Item dans la chambre du jardinier un bois de lit sanglé, un mattelas de boure un lit de plumes et un traversin a taye de couetty le tout garny de plumes meslée, une vieille couverture de lainne blanche le tout estimé douze livres avec deux chezes de bois d’aulne enfoncée de jonc cy 12tt
Item quattre arrosouërs de cuisvre estimés douze livres cy 12tt
Item une pelle a beicher quattre rasteaux a dents de fert, un volant, une paire de forces le tout estimé avec deux scies a travers et un sicot a cinq livres cy 5tt »
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1 juin 1755
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Testament de Jacques Hangard (ancien domestique de Jean Joseph Leboindre) :
« … Plus donne led(it) testateur … a Jean Dubois domestique dud(it) château de Groschesnay … six livres aussy pour les recompenses des bons soins qu’ils ont eu de luy …
Fait et passé aud(it) chasteau de Grochenay parr(oiss)e ddu(it) Fillé … en presence de … Thomas Leroux m(aîtr)e jardinier ».
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4 juillet 1756
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Bail d’une grange au bourg de Fillé :
« Fait et passé aud(it) Fillé … presents … Thomas Leroux m(aîtr)e jardinier ».
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14 février 1758
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Inventaire des biens de Jean Joseph Leboindre au château du Gros Chesnay :
« … il est du a Thomas Leroux jardinier la somme de six cent soixante livres pour gages courus jusqu'au p(remi)er fevrier present mois a raison de cent vingt livres par an sur laquelle deduisant soixante livres recus le vingt cinq novembre dernier reste la somme de six cent livres cy 600tt …
Jean Dubois sous jardinier est entré au service de Mons(ieu)r Le Boindre le vingt un juillet mil sept cent cinquante quatre et luy est du pour ses gages et courant a raison de quarante cinq livres par an suivant la declara(ti)on de mond(it) s(ieu)r Le Boindre porté par son testament a cent cinquante livres et en outre deux cent vingt neuf livres pour journées de travail par luy fait auparavant faisant ces deux sommes celle de trois cent soixante dix neuf livres cy 379tt »
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31 avril 1758
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Créanciers de Jean Joseph Leboindre :
« Furent présents …
Thomas Leroux jardinier dem(euran)t au château de Grochenay … Jean Dubois sous jardinier … »
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3 février 1759
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Testament de Thomas Leroux :
« Fut present Thomas Leroux jardinier au chasteau de Grochenay … lequel est tenu au lit de maladie corporelle et neantmoins sain d’esprit et d’entendement ainsy qu’il nous est apparu …
Item led(it) Leroux testateur nous a declaré qu’il a des effets dans une chambre au village d’Yvry pres Paris … ».
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5 février 1759
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Inventaire des meubles de feu Thomas Leroux :
« … Thomas Leroux aussy domestique aud(it) chasteau du Grochenay en qualitté de jardinier seroit decedé ce jourd’huy sur les neuf heures aud(it) chasteau de Grochenay dans la chambre qu’il occupoit …
Si est trouvé scavoir une tasse, des boucles de soulliers et des boucles de jarretieres et une paire de boutons de manche de chemise dont la chaine d’un est cassée le tout d’argent, un cachet de cuisard ( ?)
Item une tabatiere de nacre de perle dont le tour est d’argent doré
Item un tome de livre intitulé La psalmodie interieure de l’office des morts, un autre intitulé Epitres et Evangiles des dimenches
Un autre des prieres du soir et du matin, un autre livre intitulé prieres et interventions chretiennes, des heures a luzage de Paris et un autre intitulé Courtes prieres devant la Ste messe et encor un autre intitulé L’ordinaire de la messe
Item un sacq de toille dans lequel il s’est trouvé la somme de cent cinquante livres en vingt cinq pieces dargent de chacun six livres
Item habit de drap canelle et une veste de pluche rouge, une culotte de panne rouge, et une autre culotte de drap canelle
Item un mauvais habit et une veste de drap canelle, une veste de bazin blanc, quattre autres mauvaises culottes de plusieurs sortes d’étoffe presque de nulle valeur, et un mauvais gilet blanc
Item deux paires de bas d’etain, une de fil et une de lainne uzée et deux autres paires de bas sans pied,
Item cinq chemises de toille fine garnies, sept autres chemises de toille de brin, deux coiffes de bonnet de toille de lin, neuf cols de differentes toilles, et un de taffetars noir,
Item trois paires de gans de cuir dont une fourrée de peau, une paire de gans de film a uzage de femme, et une paire de chaussons aussy de fil, un petit paquet de plusieurs sortes d’etoffe, une aulne de toille de brin neuve et une canne de gis a poume de coco,
Item une rape a tabac, cinq couteaux de poche, un compas, trois razoirs, et un cuir, une ecritoire et deux mauvais canifs, un ? a razoir, un couteau a tailler, deux poires a poudre et un sac a ?, une paire de jarretieres de lainne,
Item cinq mouchoirs de coton de plusieurs couleurs pour la poche de soye neuf pour le col, quattre autres mauvais mouchoirs de ? pour la poche et un au(tre) mauvais de soye pour le col,
Item un bonnet de lainne, deux de cotton, deux mauvais chapeaux, un vieil sacq d’etamines pour voyager, deux mauvaises ? et deux paires de souliers dont une de peu de valeur, deux mauvaises paires de cizeaux, et un peigne de corne
Item s’est trouvé dans les poches dud(it) deffunt et sur un careau dans une ecuelle de terre huit livres douze sols en monnoye qui ont été mis dans le sac avec l’autre argent,
Item un étuit a lunette et dans iceluy une paire de lunettes a tour d’argent ainsy qu’il paroist … »
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5 février 1759
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Acte de décès de Thomas Leroux :
« Le cinq fevrier mil sept cent cinquante neuf est décédé le sieur Thomas Leroux jardinier au château de Groschenay agé d’environ soixante dix ans et le lendemain a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse par nous curé sousigné en presence de Laurent Amiard et Jean Dubois domestique au même château et encore m(aîtr)e Froger vicaire et Jaque Tanchot sacriste »
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2 décembre 1759
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Acquit de plusieurs particuliers sur la succession de Jean Joseph Leboindre :
« Et led(it) Jean Dubois cent trente cinq livres pour pareilles trois années de ses gages a raison de quarante cinq livres par an la premiere echeüe le vingt un juillet aud(it) an mil sept cent cinquante sept Et les deux autres le vingt un juillet dernier … »
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8 juillet 1760
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Procuration de plusieurs particuliers (créanciers Le Boindre » :
« Furent présents …
Jean Dubois garçon jardinier … »
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22 septembre 1761
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Procuration de plusieurs des créanciers de feu Monsieur Le Boindre :
« Furent présents …
Jean Dubois jardinier dem(euran)t aud(it) Fillé domestique de Mons(ieu)r Le Boindre et son donnataire… »
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27 octobre 1782
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Remboursement de Paul Rocher au sieur Urbain Violette :
« Fut présent le s(ieu)r Urbain Violette jardinier demeurant au château de Grochenay paroisse de Fillé … »
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Liste des 389 articles qui étaient présents sur ce blog (ils existent toujours et ceux qui veulent des informations peuvent demander des renseignements) :
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : René Marchand
Etival-Lès-Le-Mans : destruction programmée d’un bâtiment du XVème siècle
Conférence textile en Sarthe 23 février 2022
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Louis Lestudié
Une future restauration sur l'église de Voivres ?
Val de Sarthe Express - Étape 5 Louplande – Souligné-Flacé
Val de Sarthe Express - Étape 4 Voivres Lès Le Mans - Louplande
Val de Sarthe Express - Étape 3 Etival Lès Le Mans – Voivres Lès Le Mans
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Julien Leroy
Val de Sarthe Express - Étape 2 Spay – Etival Lès Le Mans 11 km
Conférence 24 novembre 2021
Val de Sarthe Express - Étape 1 Fillé – Spay
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Paul Lenoir
Le siège du Mans par Henri IV en 1589
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Louis Lemaitre
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Louis Frédéric Legay
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : François Ledru
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Julien Lebouc
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Louis Landry
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Eugène Louis Labbé
Les noms des lieux-dits de nos communes : Mézeray (suite)
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Louis Jamin
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Inconnu
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Pierre Houlbert
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Almire René Guyet
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Alexandre Guyet
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Léonard Guinton
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Charles Guérin
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Alexandre Grandval
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Jean Gohon
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Jacques Gaulupeau
Les noms des lieux-dits de nos communes : Mézeray (suite)
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Pierre Gaudriau
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : François Gaudriau
Mise en valeur du pont du tramway à Cérans-Foulletourte
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Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Auguste Drouard
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Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Jacques Boulesteix
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Julien Bordier
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Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Louis Théodore Besnard
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Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Julien Baguelin
Guerre de 1870 morts du Val de Sarthe : Pierre Louis Allard
Val de Sarthe : liste des soldats morts pendant la guerre de 1870-1871
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Plaques de cocher en Val de Sarthe
Les noms des lieux-dits de nos communes : Mézeray (suite)
Fercé sur Sarthe, Vaulogé, avril 1919
La peste de 1638 en Val de Sarthe (4ème partie - suite et fin)
La peste de 1638 en Val de Sarthe (4ème partie - suite)
La peste de 1638 en Val de Sarthe (4ème partie - suite)
La peste de 1638 en Val de Sarthe (4ème partie)
La peste de 1638 en Val de Sarthe (3ème partie)
La peste de 1638 en Val de Sarthe (2ème partie)
La peste de 1638 en Val de Sarthe (1ère partie)
Topographie religieuse dans trois communes de la région de La Suze
Photo patrimoine : musée de la faïence à Malicorne sur Sarthe
Photo patrimoine : un graffiti américain de la Première Guerre Mondiale à Louplande.
Nomination d'un sacriste à Voivres Lès Le Mans en 1759
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Photo patrimoine : La Suze sur Sarthe
Déportations dans la région de La Suze pendant la Seconde Guerre Mondiale
Les noms des lieux-dits de nos communes : Mézeray
Photo Patrimoine : Guécélard
Des graffitis américains de la Première Guerre Mondiale à Ecommoy
Photo patrimoine : Fillé sur Sarthe
Photo Patrimoine : Fercé sur Sarthe
Photo patrimoine : Etival Lès Le Mans
Photo patrimoine : Chemiré le Gaudin
Photo patrimoine : Cérans-Foulletourte
Une plaque de cocher à Louplande (Sarthe)
Les commerçants de La Suze en 1861
Parigné le Pôlin
Des dégats sur l'église d'Athenay à Chemiré le Gaudin (Sarthe)
Visite de quelques églises du Val de Sarthe par l'association Patrimoine d'Asnières
Journées Européennes du Patrimoine 2019 Val de Sarthe
Les noms des lieux-dits de nos communes : Malicorne sur Sarthe
Les noms des lieux-dits de nos communes : Malicorne sur Sarthe
Les noms des lieux-dits de nos communes : Malicorne sur Sarthe
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1752 : balisage de la rivière Sarthe du Mans jusqu'au port de Malicorne
75ème anniversaire du Débarquement en Normandie : les aérodromes américains en Sarthe
Le moulin de Fillé en images
Exposition Robert Micheau-Vernez à Malicorne (Sarthe)
Les noms des lieux-dits de nos communes : Malicorne sur Sarthe
Estimation des biens de Mathurin Quéru (1651)
Les noms des lieux-dits de nos communes : Malicorne sur Sarthe
Un témoignage de la Première Guerre Mondiale à Louplande (72)
Michel Legrand et Fillé sur Sarthe
Les noms des lieux-dits de nos communes : Malicorne sur Sarthe
Exposition La Suze au début du XXème siècle
Quelques clichés de soldats américains à La Suze sur Sarthe
Les Américains en Sarthe pendant la Première Guerre Mondiale (8ème Partie)
Les Américains en Sarthe pendant la Première Guerre Mondiale (7ème Partie)
Les Américains en Sarthe pendant la Première Guerre Mondiale (6ème Partie)
Les Américains en Sarthe pendant la Première Guerre Mondiale (5ème Partie)
Les Américains en Sarthe pendant la Première Guerre Mondiale (4ème Partie)
Les Américains en Sarthe pendant la Première Guerre Mondiale (3ème Partie)
Les Américains en Sarthe pendant la Première Guerre Mondiale (2ème Partie)
Les Américains en Sarthe pendant la Première Guerre Mondiale (1ère Partie)
Un Américain à Cérans-Foulletourte (Sarthe) pendant la Première Guerre Mondiale
Fercé sur Sarthe : centenaire de l'Armistice
Les biens textiles de trois personnes différentes à Voivres Lès Le Mans à la fin du XVIIIème siècle
Conférence sur les églises romanes
Acquisition Bordier, Fillé, 1642
Journées Européennes du Patrimoine 2018 en Val de Sarthe
Le nom des lieux de nos communes : Louplande (suite et fin)
La préservation de l'habitat traditionnel
Quelques photographies du Val de Sarthe
Le nom des lieux de nos communes : Louplande (suite)
Le nom des lieux de nos communes : Louplande (suite)
Le nom des lieux de nos communes : Louplande (suite)
Une faïencerie à vendre à Malicorne
Une oeuvre de Pierre Leroy Terquem à Chemiré le Gaudin
Le nom des lieux de nos communes : Louplande (suite)
Inauguration de la bibliothèque de Fillé sur Sarthe
Le nom des lieux de nos communes : Louplande (suite)
Le nom des lieux de nos communes : Louplande
Vente de biens à la Borderie à Roézé en 1576
Souligné-Flacé Concert 25 mars 2018
Vol à Cérans-Foulletourte
Le vocabulaire des actes de l'Ancien Régime dans la région de La Suze sur Sarthe (de M à Z)
Moulin de Fillé
Le bail de Beauchêne en 1722 à Guécélard (Sarthe)
Le territoire du Val de Sarthe en 1665
Saccage patrimonial à Spay (Sarthe)
A propos d'un Le Boindre de Fillé ...
Le nom des lieux de nos communes : La Suze Sur Sarthe
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La vaisselle de Guécélard et de La Suze était-elle saine ?
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Le péage de La Suze au Moyen-Age
Concert à la chapelle de Flacé (Souligné-Flacé) le 1er octobre 2017
JEP 2017 - Micheau Vernez à Parigné le Pôlin
Journées Européennes du patrimoine 2017 - Région de La Suze / Val de Sarthe
Le nom des lieux de nos communes : Guécélard (suite et fin)
Le nom des lieux de nos communes : Guécélard (suite)
Le nom des lieux de nos communes : Guécélard (suite)
Le nom des lieux de nos communes : Guécélard
Fillé sur Sarthe, petite annonce de 1814
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Maison des soeurs à La Suze (Sarthe)
Le nom des lieux de nos communes : Fillé sur Sarthe (suite et fin)
Le nom des lieux de nos communes : Fillé sur Sarthe (suite)
Le nom des lieux de nos communes : Fillé sur Sarthe (suite)
Vente des Hauts-Bordages à Guécélard en 1828
Le nom des lieux de nos communes : Fillé sur Sarthe
Le moulin à trèfle de Fillé sur Sarthe
Mezeray - Soldats américains 1919
Visite et montrée du lieu de la Mare à Voivres (1762)
La Suze : un cliché de l'hôpital militaire américain (Première Guerre Mondiale)
Le nom des lieux de nos communes : Fercé sur Sarthe (suite et fin)
Le nom des lieux de nos communes : Fercé sur Sarthe (suite)
Le nom des lieux de nos communes : Fercé sur Sarthe (suite)
Le nom des lieux de nos communes : Fercé sur Sarthe
Vente de la Buguelière à Fercé sur Sarthe en 1816
La légende du château de Bellefille, commune de Chemiré le Gaudin.
Les noms de lieux de la commune d'Etival Lès Le Mans (Sarthe)
Vente du lieu des Petites Belles à Mézeray en 1814
Pillage archéologique
Les noms de lieux de la commune d'Etival Lès Le Mans (Sarthe)
Mémoire suzeraine en vente
Les noms de lieux de la commune d'Etival Lès Le Mans (Sarthe)
Le pertuis de La Suze sur Sarthe
Les noms de lieux de la commune d'Etival Lès Le Mans (Sarthe)
Quelques photos du Val de Sarthe
Les Américains en 1919 à Malicorne (Sarthe)
Les noms de lieux de nos communes : Chemiré le Gaudin (suite et fin)
Les noms de lieux de nos communes : Chemiré le Gaudin (suite)
Journées du Patrimoine 17 et 18 septembre 2016
Ruine du vicariat de Voivres en 1774
Les noms de lieux de nos communes : Chemiré le Gaudin (suite)
Les noms de lieux de nos communes
Bougez patrimoine cet été en Sarthe !
Visite de La Fontaine Saint Martin
Vente d'herbe à Voivres (1763)
Inauguration des retables de Fercé sur Sarthe
La garde-barrière de Noyen
Visite théâtralisée à Asnières sur Vègre
Agrandissement de la place du marché à La Suze
Séparation de Guécélard - Pétition de 1872
Son et lumière de La Suze : réunion d'information et casting
Café Mémoire de Fercé sur Sarthe
Mémoires de Louis Simon
"Le Mans" avec Steeve McQueen à Fillé sur Sarthe
Son et Lumière à La Suze sur Sarthe
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L'insurrection de La Suze (1851)
La Suze sur Sarthe : monument aux Morts
La distraction de Guécélard (1866)
Bilan des Journées du patrimoine dans la région de La Suze/Val de Sarthe
Journées Européennes du Patrimoine 2015
Contrat de mariage Amiard/Pottier en 1722 à Fillé (Sarthe)
Bref aperçu archéologique en Val de Sarthe
Des utilisateurs indélicats ou de l'utilisation de documents sans autorisation
Pierre de la Forêt, un cardinal né à La Suze
Une nouvelle roue au moulin de Fillé (Sarthe) sur le site de MoulinSart
Nouvelle saison à MoulinSart
Quelques clichés du patrimoine de la région de La Suze
Restauration des peintures murales à Souligné-Flacé (Sarthe)
Quelques photographies de la région de La Suze
Une description du prieuré de Notre Dame des Bois à La Suze en 1768
Exposition à Fercé
Exposition "La Suze au début du 20ème siècle", c'est parti !
Photographies de la région de La Suze (Sarthe)
Exposition "La Suze au début du 20ème siècle"
Journées du patrimoine à La Sauvagère à Chemiré le Gaudin (Sarthe)
Visite à La Sauvagère (Chemiré le Gaudin)
Journées Européennes du patrimoine 2014 - Région de La Suze / Val de Sarthe
Un Poilu dans le TIS
Restauration au château de la Sauvagère à Chemiré-le-Gaudin (72)
Août 1944 : l'aérodrome américain A-43 à Saint Jean d'Assé/Saint-Marceau (Sarthe)
Août 1944 : l'aérodrome américain A-44 à Saint-Aignan et Courcival (Sarthe)
Août 1944 : l'aérodrome américain A-38 à Neuville sur Sarthe (Sarthe)
Août 1944 : l'aérodrome américain A-37 à La Chapelle Saint Rémy (Sarthe) Journal scolaire de 1945
Août 1944 : l'aérodrome américain A-37 à La Chapelle Saint Rémy (Sarthe)
Août 1944 : l'aérodrome américain A-35 à Arnage Le Mans (Sarthe)
Août 1944 : l'aérodrome américain A-49 C à Beillé (Sarthe)
Août 1944 : Le devenir de l'aérodrome américain A-36 à Louplande (Sarthe)
Août 1944 : La vie sur l'aérodrome américain A-36 à Louplande (Sarthe)
Août 1944 : Les avions de l'aérodrome américain A-36 à Louplande (Sarthe)
Août 1944 : La construction de l'aérodrome américain A-36 à Louplande (Sarthe)
Août 1944 : l'aérodrome américain A-36 à Louplande (Sarthe)
Août 1944 : installation des aérodromes américains en Sarthe
Août 1944 : Libération de la Sarthe
Pierre Jarossay jardinier au château de Buffes (1690)
Bienvenue à Fillé sur Sarthe
Bail de 1644 sur des vignes du Grochenay et des Richardières à Fillé sur Sarthe
Quelques photographies du site du moulin de Fillé sur Sarthe
Aperçu sur les églises médiévales de la région de La Suze (72) - Partie 2
Une bourde à Louplande
Montrée sur une vigne à Fillé en 1663
Aperçu sur les églises médiévales de la région de La Suze (72) - Partie 1
Journées Européennes du Patrimoine 2013 Région de La Suze
Le vocabulaire des actes de l'Ancien Régime dans la région de La Suze sur Sarthe (de A à L)
Bail de la métairie de Vauguion à Roézé (72) en 1730
Photos du moulin de Spay (72)
Exposition sur le centenaire de la Première Guerre Mondiale
Les possessions du curé de Voivres en 1637
Aérodrome américain A36 Louplande (72)
Parigné le Polin : le chemin de croix de Micheau-Vernez classé
Les collecteurs de Voivres en 1760
Inventaire des biens de Jacques Touchet au lieu-dit les Olliveries à Fillé en 1804
Louplande : inauguration de la borne de l'aérodrome américain A36
Journées du Patrimoine dans la région de La Suze
Concession des bancs de l'église de Voivres (1759)
Les Randonnées du Val de Sarthe : boucle rigomeroise à Souligné-Flacé (72)
Les Randonnées du Val de Sarthe : boucle jamboisienne à Saint Jean du Bois (72)
Les Randonnées du Val de Sarthe : boucle du bois du Belvédère à Chemiré le Gaudin (72)
Prospection archéologique sur diverses communes de la région
Un long article sur Ariste-Jacques Trouvé-Chauvel
Un système dit à l'anglaise sur le moulin de La Suze (72) en 1843
Bilan de la visite de La Suze du 29 avril 2012
Visite de La Suze le 29 avril 2012
Bail du moulin de Fillé en 1783
L'implantation du christianisme dans la région de La Suze
Conférence sur le patrimoine religieux de la région de La Suze
Journées Européennes du Patrimoine 2011 dans la région de La Suze
L'activité textile en Sarthe de la Révolution à nos jours
Un bail à Fillé en 1659
Un contrat d'apprentissage de lingère à La Suze en 1760
Conférence sur l'archéologie dans la région de La Suze
Visites à Spay et Fillé le 17 avril 2011
L'activité textile en Sarthe aux 17ème et 18ème siècles : Les toiles du Maine
L'activité textile en Sarthe aux 17ème et 18ème siècles : Les étamines du Maine
L'activité textile en Sarthe aux 17ème et 18ème siècles : Les conditions du développement
L'activité textile en Sarthe : Des origines au Moyen-Age
La région de Fillé et Guécélard dans l'atlas de Trudaine (milieu du 18ème siècle)
Journées du patrimoine dans la région de La Suze
Montrée de 1768 sur le lieu de la tuilerie de la Croix au Brun à Saint jean du Bois (72)
La maison du Pilier Vert à La Suze (72)
Les difficultés du meunier de La Suze (72)
Bilan des visites et conférences sur le patrimoine religieux de la région de La Suze
Visite de l'église de Flacé
Visites et conférences sur le patrimoine religieux en Val de Sarthe
Rallye du Comité des Fêtes de Louplande
Difficulté lors du creusement du canal de Fillé (1848)
Le manoir de la Perrière dans la revue Maine Découvertes.
Journées Européennes du Patrimoine 2009
Conférence 12 septembre 2009 à Chemiré le Gaudin (72)
Landes et défrichements dans la région de La Suze au 18ème siècle.
Exposition "Fillé au 20ème siècle" du 4 au 27 septembre 2009
Exposition "Paroles de fringues" à Fillé (72)
Un ensemble iconographique exceptionnel de Robert Micheau Vernez à Parigné le Pôlin (72)
Christian Gerber expose au moulin de Fillé (72)
Moulin de Fillé : les expositions et les activités en 2009
Ouvertures 2009 du moulin de Fillé
Fillé sur Sarthe au 20ème siècle
La construction du château du Gros Chesnay à Fillé sur Sarthe (72)
Deuxièmes rencontres des associations du patrimoine du Pays Vallée de la Sarthe
Récompense pour l'église de Chemiré le Gaudin (72)
Gilles de Rais et le château de "Barbe-Bleue" à La Suze (72)
Les Journées du Patrimoines dans la région de La Suze (72)
Les ponts de Spay (72)
Visite de l'écluse de Spay et du pont de Fillé le 31 août 2008
Mentat Routage au Moulin de Fillé
Le château de La Sauvagère à Chemiré le Gaudin (72)
Le moulin de Fillé sur Sarthe produit à nouveau de la farine
Bail de la tuilerie de la Croix au Brun à Saint Jean du Bois en 1788
Premier vernissage au moulin de Fillé
Le moulin de Fillé sur Sarthe et le centre de loisirs fluvial
Aperçu sur le château de La Suze sur Sarthe
Etival Lès Le Mans, quelques découvertes archéologiques
Trois ans d’activités sur le blog canton-la-suze-sur-sarthe.over-blog.com
Restauration du retable de Voivres (72)
Un bateau bloqué à Fillé-sur-Sarthe (1743)
Bilan des journées du patrimoine : la Beunêche à Roézé, le château de Villaines à Louplande, etc.
Etival Lès Le Mans : Quelques actes particuliers dans les registres paroissiaux
Le port et passage de Fillé sur Sarthe
Quelques outils préhistoriques découverts récemment à Fillé sur Sarthe
Un site archéologique gallo-romain à La Suze sur Sarthe
On a retrouvé le portail médiéval de l'église de Roezé sur Sarthe (72)
Les vestiges du moulin de Fillé seront-ils protégés ?
La chapelle d'Athenay à Chemiré le Gaudin (72)
La Vierge à l'Enfant de l'église de Fillé
Les jardiniers du Gros Chesnay à Fillé
Quelques actes particuliers dans les registres paroissiaux de Flacé (Souligne Flacé)
Liste des meuniers des moulins de Fillé (17ème et 18ème siècles)
Des scories au chateau de Villaines à Louplande
L'ancêtre du moulin de Fillé
La métairie de la Livardière à Fillé
Une flèche néolithique à Etival Lès Le Mans
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La Suze - Quelques actes particuliers sur les registres paroissiaux (BMS 1591-1650)
Dernier Bulletin de la Société Sciences et Arts de la Sarthe
Bail du moulin de Spay 1747
1787 : le curé Savare décrit des travaux dans l'église de Voivres
Un tremblement de terre à Voivres
Ornements liturgiques de Voivres
L'édifice médiéval de la Perrière à Voivres
Montrée au moulin de Fillé
Vente de l'église de Roezé en 1800
Prospection archéologique à Voivres
Prospection à Voivres
Une monnaie de Louis XVI à Voivres
La chapelle de Flacé (Souligné Flacé)
Buffes à Guécélard
L'inventaire des biens de Charles Conilleau à Voivres en 1766
Fondation de la paroisse de Voivres
Une famille de laboureurs au 18ème siècle
Un aérodrome américain à Louplande
Pierraube à Fillé
Prospection archéologique à Roezé
Acte d'hommage du seigneur de Fillé
Prospection archéologique à Guécélard
Vente d'un pressoir à Voivres
Les bancs de l'église de Fillé
Préhistoire à Voivres
Vestiges gallo-romains à La Suze